l’Iran

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Passage frontière à Séro

Ce fut folklo, les femmes d’un côté, les hommes de l’autre,

Côté femmes, elles ont été isolées dans un bureau, examen des passeports,

prise des empreintes (oh encore !), comme à Trabzon, puis elles ont été expédiées côté iranien, avec le foulard (c’est pas drôle pour elles) sans savoir où étaient les hommes.

Quant à eux, encore en Turquie, examen des passeports (pour rien), puis fouille complète des camping-cars (intérieur, extérieur, dessus, dessous). Ensuite, re-examen des passeports et tamponnage ! Côté iranien, entre le carnet de passage en douane, la prise d’empreintes, la fouille des camping-cars (intérieur), ce fut une ballade d’une heure trente, d’un bureau à l’autre… Mais pas de chance, Robert s’est fait chouré sa bouteille de rouge (que nous devions boire à Noël) !

 1ère nuit à Orümiyeh, sur un terrain vague, car nous arrivons de nuit.

Le lendemain matin, 9 octobre, nous n’avons pas été réveillés par le Muezzin, mais par la police… à 7 h 00 ! Nous sommes encore au lit… ils nous demandent les passeports, et de quitter les lieux sans délai. Çà commence bien… bienvenue en Iran !

La matinée se passe en démarches : change (nous en ressortons avec 20 millions de rials dans les poches, çà fait drôle…), assurance pour le Laïka, avec l’aide d’un iranien (heureusement!), qui nous a même guidé jusqu’à la sortie de la ville.

Nous traversons l’immense lac d’Orümiyeh… dommage, pratiquement à sec…

Kandovan

10 octobre : visite du village troglodyte de Kandovan, encore habité ! C’est exceptionnel. Nous y passons la matinée à déambuler dans les escaliers et ruelles qui mènent aux habitations. Nous y rencontrons beaucoup de touristes iraniennes qui nous disent aimer la France et nous prennent en photo !

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Le village troglodyte

L’après-midi, il nous faut du gaz ! Nous nous arrêtons dans une station, nous ne pouvons pas en avoir. Un type nous propose de le suivre, on s’exécute mais avons bien du mal, sur l’autoroute, c’est un peu speed ! Et la tête qu’on fait quand on arrive enfin, on hésite, car on a l’impression d’entrer dans une déchetterie… mais les bouteilles de gaz sont là ! Et quel trafic ! Le transvasement se passe à merveille, malgré les fuites, les cigarettes allumées, mais c’est à l’extérieur… Les types sont sympathiques, ils nous offrent des boissons en attendant, et ont même voulu partager leur repas… mais nous venions de déjeuner.

Nous avons passé la nuit à Tabriz, à côté d’immeubles résidentiels.

Tabriz

Le 11 octobre, visite de Tabriz : la mosquée bleue (les mosaïques d’origine sont magnifiques, et le dôme est impressionnant). Puis un petit tour au bazar (le plus grand du pays 36 km quand même, nous ne les avons pas tous fait!), mais comme nous sommes vendredi, les boutiques sont pratiquement toutes fermées, dommage !

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Le bazar La mosquée bleue

Nous passons la nuit sur un parking en bord de route. Vers minuit, toc-toc aux 2 camping-cars, un Robert se lève, il ouvre (en tenue légère) et se retrouve face à la police : 4 hommes en uniforme et armés (mitraillette à la main) ! Ils se mettent à rire… on ne sait pas trop pourquoi… Après s’être habillé, Robert va chercher le 2ème Robert et ils présentent les passeports. Satisfaits, mais toujours joyeux, les policiers repartent en disant « no problem ». Les Robert se recouchent, et 10 mn plus tard, toc-toc aux 2 camping-cars. Les voilà revenus, re-contrôle des passeports, toujours en riant, et ils nous disent appeler la police diplomatique. Les Robert attendent, il fait froid… les filles sont au chaud dans le lit… 15 mn plus tard, la police diplomatique arrive (2 hommes en civil). Là, ils prennent les passeports et nous disent qu’ils vont faire des copies des visas. Les voilà partis. Nous restons sous la garde des policiers en uniforme qui autorisent les Robert à se mettre au chaud. Ouf. 15 mn encore, ils reviennent, montrent les copies et donnent les passeports. Les voilà partis enfin. Va-t-on pouvoir finir notre nuit ? Oui…

12 octobre : nous roulons vers la mer Caspienne. A une quarantaine de kilomètres, nous passons tout d’un coup des montagnes arides aux montagnes verdoyantes. Le contraste est saisissant.

13 octobre : Visite de Bandar-e-Anzali, en bordure de la mer Caspienne. Petit tour en barque sur la lagune pour aller admirer les nénuphars… pas de bol, ils ne sont pas au rendez-vous..

100_2047 Ballade sur la lagune  Bandar -E-Anzali

Massouleh

14 octobre : visite du village de Massouleh. C’est un très curieux village, à l’aplomb de la montagne, où les toits des maisons sont des terrasses sur lesquelles nous marchons. Et nous ne nous en privons pas !

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Le village Fabrication du pain

  15 octobre : nous roulons vers Téhéran, que nous traversons sans trop de problème, par les grands axes. Nous n’avons pas envie de nous y arrêter. Après Téhéran, c’est le désert ! C’est un désert de terre, aux couleurs brunes, où rien ne pousse. Nous nous arrêtons à Kashan pour la nuit. A peine installés sur le parking, la police arrive… contrôle des passeports… puis « no problem ». Hélène et Robert seront contrôlés à nouveau, par une nouvelle équipe, vers 23h !

Kashan

16 octobre : Journée à Kashan. Nous commençons par le Fin Garden, très agréable jardin. Puis visitons 2 vieilles maisons traditionnelles en pisé, avec des bassins à l’intérieur des patios. C’est magnifique. Nous poursuivons dans une Mosquée-Ecole et finissons la journée par un petit mausolée.

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Fin Garden Maisons traditionnelles  Maisons traditionnelles
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La mosquée  Maisons traditionnelles Un groupe de touristes

Entre temps, nous rencontrons des français ! Un jeune couple qui fait le tour de l’Asie (Jérémy et Emilie, de Toulouse). Et un jeune homme, Paulin, le petit-fils Bossard, dont le grand-père a fait l’école à Robert à la Garnache ! Incroyable !!!

Abyaneh

 17 octobre : Nous quittons Kashan avec Jérémy et Emilie, pour le village pittoresque d’Abyaneh, perdu dans la montagne, avec ses maisons en terre rouge et en pisé. Nous avons flâné dans les ruelles du village et c’était très agréable.

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Le village Habit traditionnel Jérémy et Emilie

Nous roulons toujours au milieu du désert, aride, sec, rien ne pousse…

18 octobre : Arrivée à Esfahan (Ispahan). Ballade vers la rivière… à sec ! Il faut un endroit pour dormir. On trouve un emplacement poussiéreux près d’un joli garden, on pense dormir là. En se promenant dans le parc, nous demandons si nous pouvons y passer la nuit. Mal nous en a pris, nous sommes dirigés à l’autre bout de la ville, sur un camping (notre 1er camping). Mais loin d’être un 5 étoiles. Nous y passerons quand même 2 nuits !

Esfahan (Ispahan)

19 octobre : Nous passons la journée en ville et en prenons plein des yeux, de couleurs, de mosaïques et de faïence :

 De la place de l’Imam, nous visitons :

 – Le Palais Ali Qapu et sa superbe salle de musique (on a adoré – on a eu une pensée pour MP, Léa et Alain).

 – La Grande Mosquée de l’Imam, toute de bleue vêtue, avec sa coupole de 52 m de haut !

– L’Eglise Vank.

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La place de l’Imam La mosquée La salle de musique

Nous terminons la journée par les ponts, dont 2 sont remarquables : le pont aux 33 arcades et le pont Kadjou.

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Le pont Kadjou

Nous arrivons à Naein dans l’après-midi. Nous y voyons l’ancien bazar, la Mosquée du Vendredi et une curieuse réserve d’eau

(il nous a fallu un moment pour savoir ce que c’était!)

Naein

  21 octobre : Avant de quitter Naein, nous allons voir les tisserands à l’oeuvre dans leur quartier. Nous sommes surpris par leurs installations rudimentaires dans des sortes de caves souterraines. Nous restons un bon moment à les regarder tisser des tapis en laine de chameau.

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La mosquée du vendredi La réserve d’eau Le tisserand

En fin de journée, c’est de la citadelle Narin Ghaleh que nous découvrons la ville de Meybod.

Meybod Meybod
La citadelle

Yazd

Nous passons la journée du 22 octobre à Yazd. Et visitons la vielle ville en pisé avec ses ruelles couvertes, le musée de l’eau (pour comprendre le fonctionnement de leur réservoir à eau), la maison des tours du vent (la plus haute d’Iran : 36 m). Nous finissons la journée en assistant à un entraînement de Zurkhaneh. Tout le monde connaît bien sûr ! Ah, ah… C’est quand même curieux…

la maison du vent le temple du feu la maison du vent (4)
La maison du vent Le temple du feu La maison du vent
mosquée Zurkhaneh
La mosquée Zurkhaneh

Le lendemain, avant de quitter Yazd, nous passons voir le temple du feu zoroastrien avec sa flamme allumée il y a 1 500 ans à Shiraz et transportée, sans jamais être éteinte, dans ce temple en 1940, et les tours du silence. Ce sont de grandes plate-formes entourées de murs où étaient déposées, par les zoroastriens, les dépouilles des défunts livrées aux vautours. (Rassurez-vous, cette pratique est aujourd’hui interdite). Mais du coup, plus de vautours !

tours du silence maison de prière tours du silence maison de prière (3)
Le temple du feu Le temple du feu

 Dans l’après-midi, nous nous arrêtons dans un joli caravansérail, rénové et transformé en hôtel. Nous y prenons un thé, à défaut de chambre… bien que nous y aurions bien passé la nuit, en rêvant de la route de la soie !

A l’extérieur, 2 hommes, pantalons retroussés et pieds nus, fabriquent le pisé.

caravansérail fabrication du pisé
A l’entrée du caravancérail Fabrication du pisé

Nasq E Rostram

25 octobre : Cette belle journée nous a tout d’abord conduit à la nécropole royale Naqsh-e Rostam.  C’est grandiose, ces tombeaux taillés en croix à même la roche dans la falaise, avec des sculptures géantes. C’est beau, c’est très impressionnant.

Mais qu’il fait chaud !

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Tombeaux dans la falaise Sculptures dans la falaise

Persépolis

Puis nous passons l’après-midi sur le site de Persepolis, le plus beau site archéologique d’Iran. Nous y voyons des colosses de pierre, aux corps de taureaux ailés, à la tête d’homme et à la barbe bouclée, des entrées monumentales, des escaliers à bas reliefs sculptés, les ruines des palais, des tombeaux antiques en forme de croix. C’est magnifique.

Et dire que c’est Alexandre le grand qui a mis le feu à cette superbe cité, après avoir volé tout son trésor !

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Les ruines de Persèpolis Les sculptures A l’entrée du site

26 octobre : nous roulons jusqu’à Shiraz, et passons du temps dans une agence, pour mettre au point le transfert des camping-cars d’Iran en Inde. Heureusement, la jeune femme qui nous reçoit parlait français. Ouf, tout commence à se mettre en place…

Shiraz

Le lendemain, nous passons la journée à visiter Shiraz : la citadelle Karim Khan, le bazar, la mosquée et le hammam du Vakim. Ensuite, nous arrivons devant le mausolée de Shah Cheragh et nous hésitons à entrer. En effet, les femmes doivent porter le tchador… du coup, les filles se font un plaisir de le revêtir (enfin pas vraiment !) et pénètrent dans l’enceinte du mausolée par un sas réservé aux femmes. Il est très beau, l’intérieur est habillé d’une mosaïque de miroirs étincelante, mais nous ne pouvons pas prendre de photos…

Nous finissons la journée chez Eram (en fait il s’agit du garden Eram).

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La citadelle Un jardin La mosquée

28 octobre : avant de quitter Shiraz, nous passons voir la tombe du poète Hafez, dans un joli jardin, (c’est l’auteur du Diwan, 2ème livre sacré en Iran après le Coran)… et à la sortie de la ville, la porte du Coran.

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le jardin du poète Hafez La porte du Coran La tombe du poète Hafez

Nous passons la soirée dans un parc, à Dalaki, avec un groupe de personnes, dont un chanteur qui nous a donné un CD (mais no music…), qui a même poussé la chansonnette… et un jeune couple qui, après avoir entretenu la conversation, finit par nous inviter chez lui : nous hésitons, trop tard, ils nous disent au-revoir et s’en vont.

Le lendemain matin, réveil par le musicien, à 6 h 45 (heure locale), il faut quitter le parc ! Beaucoup moins drôle ce matin le musicien !

 29 octobre : après un petit contrôle des passeports, sur la route, nous arrivons à Bandar-e Busher, sur le golfe persique. Il commence à faire très chaud. Nous décidons d’aller chacun de notre côté, pour nous retrouver le lendemain soir.

 Après avoir quitté Busher, nous roulons jusqu’à Bandar-Dayyer où nous passons la nuit sur le bord du golfe.

Le lendemain, nettoyage du Rapido, sur la route en plein désert, dans un petit garage… Plein de monde autour du camping-car, à regarder Robert brosser, frotter, laver…

Puis route vers Asaluyeh, pour y retrouver Anne-Marie et Robert.

Asaluyeh

Nous nous retrouvons tous les 4 à Asaluyeh. Jusque là, les paysages étaient « lunaires », un mélange de cappadoce et de canyons, mais quand on arrive sur Asaluyeh, on apprécie beaucoup moins ! Des raffineries à perte de vue… avec leurs flammes qui lèchent les montagnes, et leurs odeurs qui envahissent la plaine. Et dire que c’est là que nous passerons la nuit…

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Paysages lunaires Sur la plage Les raffineries

  1er novembre : route vers Bandar-Abbas. Il nous faut trouver du gaz-oil pour nos CC. Il n’y a pas beaucoup de stations-service… enfin une à Bandar-Lengeh, mais que de camions à faire la queue !Qu’à cela ne tienne, nous passons outre et là, tenez-vous bien, on nous fait le plein, on paye et ils nous redonnent nos sous ! Tout çà sous le contrôle de Free, propriétaire de la station, et qui en plus nous invite chez lui. Nous acceptons aussitôt. Ce sera pour un déjeuner, à l’iranienne, assis par terre, dans le salon des invités, mais sans notre hôte ni sa femme. Un ami, Bader, nous tient compagnie.

Bandar-Abbas

3 novembre : à 8 heures précises, nous voilà dans un bureau de la South Shipping Line. Nous rencontrons M. Jafari et nous le suivons au port. Nous le laissons s’occuper des formalités et l’attendons. C’est ok pour l’embarquement des camping-cars demain matin à 9 heures.

 Nous flânons et préparons nos sacs à dos, et les camping-cars. A la tombée de la nuit, nous nous rendons à la sortie de la ville, afin de vider nos bouteilles de gaz (because règle de sécurité sur le cargo). Ils ne sont pas trop fiers les Robert !

Au bout d’1/4 d’heure, voilà 4 policiers. Ils discutent avec nous, sont curieux de voir le camping-car, ne regardent même pas les bouteilles de gaz, et demandent « money » ! On fait semblant de ne pas comprendre… ils repartent au bout d’un moment.

Ah, ce soir, nous dormons à l’hôtel, chic ! Mais on déchante un peu devant l’état des chambres…et le « gargantuesque » petit-déjeuner !

4 novembre : On conduit les camping-cars au port. Pendant que M. Jafari s’occupe des formalités douanières, nous apercevons un nuage jaunâtre arriver vers nous… c’est notre première tempête de sable, on s’engouffre vite fait dans nos véhicules. On ne distingue plus rien ! La pluie s’en mêle… ah ils sont beaux nos camping-cars (on verra çà en Inde pour leur refaire une beauté).

Les camping-cars sont pris en charge par M. Jafary. Il nous donne rendez-vous à l’hôtel le soir, pour nous remettre les carnets de passage en douane et les clés des véhicules, et pour le règlement du shipping. Nous repartons en fin de matinée en taxi.

Nous avons flâné l’après-midi. A l’horizon, toujours un ballet incessant de cargos, pétroliers..

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 La traversée pour l’ile de Qeshm

Dernière journée avant notre départ d’Iran (5 novembre).

Nous étions décidés à faire une rando, et devant la chaleur écrasante, nous modifions notre programme, nous prenons le bateau pour l’île de Qeshm où nous passons la journée.

Qeshm

On nous guide vers l’office du tourisme (on aurait eu du mal à le trouver…). Et l’on nous appelle un taxi pour visiter une partie de l’île. Le chauffeur est un vrai clown, nous nous amusons beaucoup.

Il nous mène en premier visiter Khorbas cave (nous y voyons entre autre des chauves-souris et une chouette), puis la vallée des étoiles… magnifique.

Un petit arrêt sur la plage pour admirer le coucher du soleil, notre chauffeur a le temps de nous sculpter, en quelques minutes, une femme allongée dans le sable.

Extraordinaire ! Nous terminons la visite par la mangrove, mais à la tombée du jour, dommage…

14 vallée des étoiles  Qeshm 21 vallée des étoiles
La vallée des étoiles  Sculpture dans le sable  La vallée des étoiles

Ce matin, nous retournons à l’agence de shipping Line, pour obtenir nos billets de bateau pour Dubaï. Nous retrouvons M. Jafari, mais finalement les billets seront à prendre directement au port.Il faut y être pour 17 heures… le bateau ne partira qu’à minuit !!!!

Nous n’avons pas trouvé les couchettes…. heureusement, le bateau n’était pas plein, nous avons pu profiter d’une banquette entière par personne.

La traversée a pris 10 heures, puis les formalités douanières 2 heures.

Nous ne perdons pas de temps et prenons un taxi pour l’aéroport. Nous avons le temps d’admirer la propreté de Dubaï, ses bâtiments modernes, ses taxis « clean » et son trafic ordonné … quel contraste avec l’Iran !

       L’aéroport

Nos impressions su l’Iran

Nous avons été agréablement surpris par l’accueil des iraniens, toujours prêts à nous aider, à nous recevoir. Ils sont très heureux de rencontrer des touristes étrangers, et veulent très souvent engager la conversation. Les « Hello », « Welcome », « How are you ? », « Where are you from ? » ont été notre quotidien. En plus, ils aiment la France et les français.

Nous nous sommes toujours sentis en sécurité, aussi bien la nuit qu’en se promenant dans les bazars.

 Le soir, ils sont très nombreux dans les jardins, ils se retrouvent en famille ou avec des amis, ils boivent du thé, ils mangent, ils dorment sous une toile de tente ou à la belle étoile. Au fil des jours, nous avons fini par comprendre qu’il fallait se garer dans les « gardens » pour la nuit.

 Les campings-cars ont été admirés et très visités, photographiés, et même filmés… Mais nous aussi nous avons été pris en photo fréquemment. De vrais vedettes !!!

 Quant aux paysages, nous avons découvert un pays majoritairement désertique ! A part le long de la mer Caspienne, il y a peu de verdure.

 En ce qui concerne la nourriture : RIZ, RIZ, RIZ, avec poulet, ou kebab…et de temps en temps poisson avec du RIZ.

Un petit mot sur les écoles :

Hélène et Robert se  sont trouvés à la sortie des classes,  dans une école à Esfahan, et ont pu entrer.

Ils ont rencontré les enfants, en uniforme et une institutrice.écolières

Il y a 2 choses qu’Anne-Marie n’a pas du tout apprécié en Iran : le port du foulard (cela entrave sa liberté… et çà la révolte!) et la baignade non autorisée pour les femmes.

 Finalement, nous avons beaucoup apprécié les iraniens, moins le paysage

Quelques chiffres

1 € = 40 000 Rials

Kilomètres parcourus : 4 300

Coût du gaz-oil : soit 0,04 € (avec la carte jaune des routiers) ou 0,08 €/litre (oui, on sait, çà va vous faire mal !)

Coût du gaz : 5 € la bouteille

Prix moyen d’un repas au resto : 3,50 €

30 jours sans 1 goutte d’alcool !

Coût du cargo (de Bandar-Abbas à Bombay) : 2 400 € par camping-car.

décalage horaire avec la France : 2 heures.

Coût d’une assurance voiture (1/3) pour un mois : 31,13 €

 

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